Reportage Compostelle 1

Pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle 2013

                                                                                     

POURQUOI CE PÈLERINAGE ?

Simplement parce qu’il convenait que l’Association Pèlerinages de Tradition, renoue avec cet antique pèlerinage qui a connu son apogée à l’ère médiévale et qui célébrait ce grand saint que fut Jacques le Majeur, l’ami de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Frère de Saint-Jean, il fut un intime de Jésus qu’il accompagna dans les grands moments de Sa Vie : Transfiguration, Gethsémani, …

Après la Pentecôte, il reçut la mission d’évangéliser l’Espagne. Et revenant en Terre Sainte pour continuer de répandre l’Evangile, il fut décapité sur ordre d’Hérode Agrippa en 43 ou 44 après Jésus-Christ.

Selon la légende, ses disciples, Saint Athanase et Saint Théodore, le placèrent dans une barque qui, menée par les vents et les flots accosta au Finisterre galicien par où était déjà arrivé l’apôtre lorsqu’il était venu évangéliser la péninsule ibérique.

Son sépulcre fut découvert par l’ermite Pelage en 813. Il suivit une étoile étincelante qui s’arrêta dans un champ (Campus Stellae). Alphonse II, roi des Asturies, qui combattit  les infidèles avec Charlemagne fut un des premiers pèlerins de Saint-Jacques vénérant « le Matamore » que fut Saint Jacques, apparaissant lors de la déroute des chrétiens à la bataille de Calvijo (844) en leur redonnant courage et leur offrant la victoire.

Comme le dit Monsieur l’abbé de Cacqueray, supérieur du District de France : « A période exceptionnelle, pèlerinage exceptionnel. Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est une offrande que la Tradition veut déposer devant le tombeau du Matamore pour en obtenir la délivrance des périls qui ravagent la Chrétienté. »

 

SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE 2013 :  07 juillet – 08 août

En ce 6  juillet 2013, l’école de Saint-Michel Garicoïts à Domezain n’est plus rythmée par le brouhaha des enfants en congés scolaires. Pourtant quelques personnes fourmillent déplaçant tables et bancs,  préparant l’arrivée des pèlerins de Saint-Jacques à l’école, point de départ de cette 5ème édition du pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle.

22 pèlerins arrivent pour entendre la Sainte-Messe d’ouverture de ce pèlerinage célébrée par l’aumônier, M. l’abbé Juan-Maria de Montagut, supérieur du District autonome d’Espagne de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.  L’homélie définit l’axe des méditations qu’il proposera chaque soir aux pèlerins : les Exercices spirituels de Saint Ignace, 30 jours de méditations pour 33 jours de marche (820 km les séparent de Santiago !).

Entre espagnols, ils se comprennent très bien !

Après la messe, M. l’abbé de Montagut bénit les premiers pèlerins, les besaces (le sac-à-dos) et le bourdon (le bâton de pèlerin)

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Puis à l’issue de cette cérémonie, l’Association Pèlerinages de Tradition offre l’ancrage d’un bon et sain rituel : un apéritif et un dîner basque (préparé par une de nos amies « paroissienne » de Domezain)

Le lendemain à 7h00, première messe dominicale pour les pèlerins, célébrée par M. l’abbé Jacques Laguérie, 2ème assistant du District de France, venu pour l’occasion, ès qualité de Directeur du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Son sermon enthousiaste et vigoureux parle de « l’esprit pèlerin » : pauvreté, simplicité, prière, sacrifice, apostolat…

Après un petit déjeuner servi par les organisateurs, nos pèlerins « prennent le chemin » : ils sont « jacquets » !

 

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Le Jacquet de Tradition ne marche pas, comme pour Chartres, en chapitre et en chantant, mais à son gré, à son rythme, en méditant et priant individuellement. Il est aussi respectueux de la démarche spirituelle des autres.

Ce pèlerinage est une quête personnelle !

Il part et marche comme il veut, avec qui il veut, mange et dort où il veut. Il n’a qu’une obligation : rejoindre l’étape

– pour entendre à cinquo y la media de las tardes (à 17h30) la sainte messe célébrée pour lui chaque jour dans une église (souvent baroque à souhait !) qui lui permet de se refaire une santé spirituelle.

 

– pour accueillir le pèlerin qui les rejoint et l’assister lors de sa bénédiction et de celle de son bourdon et de sa besace.

– et il repart selon son gré.

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Nos pèlerins sont aujourd’hui au nombre de 30, attendant encore deux autres pèlerins pour Burgos, puis une grosse quinzaine de pèlerins espagnols à Léon.

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Mais la présence d’un aumônier-pèlerin comme notre abbé de Montagut est précieuse. Outre le fait qu’il prie et médite lui aussi, qu’il prépare ses sermons, qu’il est disponible pour parler avec nos Jacquets, il arrive également à faire de l’apostolat en marchant. Quoi de mieux pour cela que d’annoncer la messe quotidienne qui consacre la journée. Et alors ce ne sont plus 30 mais 40 pèlerins, voire plus, qui se retrouvent à entendre la missa tridentina perpétuant quotidiennement le miracle de l’autel !

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Dès lors nous pouvons vraiment parler du miracle de l’autel !

Nous continuerons d’accompagner au fil de l’eau des nouvelles et photos qu’ils peuvent nous envoyer, nos Jacquets de Tradition pour vous faire vivre avec eux, à travers eux, l’aventure du Camino francès de Santiago-de-Compostella

 

Ultreïa !    E sus Eïa !!!

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